Il est en effet possible de cuisiner l’ortie sans la cuire.
Je m’en suis donc aller récolter des orties dans mon jardin et l’espace de quelques minutes je me suis senti dans la peau du jardinier; de celui qui tire le cordeau, bine et bêche. Et puis je me suis faite piquer…….et ça m’a rappelé que je ne ramassais que des mauvaises herbes qui avaient pousser sans mon aide !!
Il y a aussi les fraises de bois qui poussent toutes seules, elles sont douces et sucrées. Merci d’avoir choisi mon jardin les filles !
Photo prise au coucher du soleil, j’adore cette douceur de fin de journée.
Place à la recette:
– une 20ene de feuilles d’ortie
– un demi fromage de chèvre frais (ou de la crème de soja)
– 1/2 gousse d’ail
– 1 jus de citron
– sel, poivre…
On mixe le tout et voilà ! Et comme d’habitude on adapte les quantités en fonction de l’assaisonnement souhaité et de la texture recherchée.
On ne va pas se voiler la face l’ortie est peu goûteuse (la belle verte est donc piquante et fade à la fois!). Mais elle contient tellement de bonnes choses qu’il serait dommage de s’en priver. L’ortie est 7 fois plus riche en vitamine C que l’orange. C’est également un concentré de protéines et de sels minéraux. Elle n’a finalement rien à envier à la baie de Goji qui coûte un bras et vient de l’autre bout du monde !
Sauce aux orties en accompagnement de radis.
Voici enfin la phase critique de la recette, celle ou tu poses « la chose » sur la table et que ton mari te demande ce que c’est.
Tu chuchotes un truc du genre : « Des-orties-ta-journée-c’est-bien-passée? ».
Et là il ne surenchérit pas à la réponse apportée, ni ne répond à la question posée. Mais nous offre la plus belle et la moins parlante des onomatopées : « Ah ».
« Ah » d’excitation ?
« Ah » de surprise ?
« Ah » de lassitude ?
Il s’agissait finalement d’un « Ah » d’amour, il a goûté…….Et s’est tu.