Mais siiii, je suis sûre que vous avez déjà vu du sureau noir, c’est juste que vous ne connaissez pas son nom ! Enfin pour ma part c’était le cas il y a quelques mois encore. Et pour cause, du sureau noir (Sambucus nigra) il y en a absolument partout. On le remarque surtout en mai-juin lorsqu’il est en fleurs ou plutôt en ombelles. Ombelles qui par ailleurs peuvent-être utilisées pour faire du vin. Je m’y suis prise trop tard cette année, mais je me tiens prête pour l’an prochain!
Le sureau est un arbuste sauvage qui pousse ou bon lui semble et figurez vous qu’il lui a donc semblé bon de pousser dans mon jardin (à coté des orties et des pissenlits, tu vois le tableau ou pas ?!). Finalement mon jardin en friche n’est pas si dépourvu que cela. Je me demande même si je ne devrait pas inaugurer une nouvelle catégorie intitulée « Moins je sème et plus je récolte » !
Il est rustique, ne demande aucun entretien et en retour on peut exploiter ses fleurs, ses feuilles, son écorce et ses baies, et bien moi je dis banco ! Vive le sureau noir !
Le sureau noir est efficace contre le rhume, il est anti-viral et anti-inflammatoire. Il est souvent utilisé pour lutter contre les infections urinaires, les rhumatisme et le surpoids. Avouez que c’est dingue ! Il faut que je prévienne Micheline au plus tôt ! Pour ma part j’ai choisi de cuisiner ses baies afin d’en extraire le jus est en faire une sorte de sirop/coulis une confiture ratée quoi même si j’imagine que j’aurai fini le pot avant tout état grippal.
Cueillette et égrainage des baies de sureau noir (non comestibles crues). Ci-dessous les mimines de mon fils appliqué à la tâche sur son short la tâche, n’est-ce pas :
Extraction du jus de sureau noir:
Peser le jus, y ajouter la même quantité de sucre, porter à ébullition, puis laisser cuire 30 min à feu doux et a découvert.
Mettre en pot et voilà!
Le goût, très agréable, est proche de celui de la mûre mais en plus rustique, plus charpenté. Sur les flocons d’avoine au petit dèj c’est vraiment sympa. Sur du pain à quatre heure ça marche bien aussi. Et le top du top reste l’association tomme de chèvre et sirop de sureau !
Alors, on est pas bien là avec notre confiture du jardin ? Bon ok ça nous aura pris un peu plus de temps que d’aller acheter un pot de conf. industriel au supermarché. Mais cueillir a été une bonne excuse pour passer du temps dehors, et puis nous avons un produit final, sain et zéro déchet.
Bonne cueillette les amis !